samedi 29 novembre 2008

So lost. Un ramassi de n'importe quoi.

Je vous dirais que je sais pu trop quoi penser ces temps-ci.
On dirait qu'on fait juste parler de nos vrais amis, ceux qui nous lâchent pas...
Pis je suis perdue.
Je veux pas me dire que je les ai perdus, mais je peux pas continuer à penser qu'ils sont là, quand ils ne le sont plus.
Je suis réellement perdue.

C'est fou, quand on se ment à soi-même...
Bon. Je me dis que les vacances arrive d'ici une dizaine de jours, ça devrait pas être si pire.
Je suis peut-être un peu à bout aussi.

À bout, mais heureusement, on vient de remettre nos travaux de session.
Je suis heureuse.
Mais je stresse encore plus on dirait...
Parce que ça fait juste me faire capoter encore plus.
De me dire que mon destin est entre les mains de mes profs... qui vont corriger tout ça et se dire : Ah c'est vraiment mauvais... ou Ah c'est vraiment bon.
Bon, reste qu'à attendre.

lundi 24 novembre 2008

En théâtre ce matin.

Je suis en théâtre ce matin... et je n'attends pas impatiemment que ce soit mon tour. Loin de là. J'espère juste en fait que le temps va passer le plus lentement possible, et je me dis que j'aurais pu tout aussi bien être restée couchée dans mes couvertes toutes croches, mais confortables. En plus, ça m'avait pris du temps avant de m'endormir, parce que je pensais... à plein de choses aussi utiles qu'inutiles. Mais ça, c'est pas mal le quotidien de tout le monde, bin en tout cas, du monde que je connais.

J'attends pas impatiemment, parce que ça me stresse... on dirait que cette passion que j'avais pour le théâtre s'est envolée avec mon talent. C'est drôle, mais je viens de comprendre que c'est pu vraiment pour le fun que je fais ça, mais dans le contexte d'un cours sérieux et, si vous voulez mon avis, vraiment dur. J'essaie de réduire mes émotions au plus petit, mais je suis pas capable, je joue grand... pas tout petit. Et ça, ça joue contre moi. Et en plus, quand je suis stressée, j'ai cette merveilleuse capacité à absorber tout ce que les gens m'envoient comme émotion... j'adore. (dis-je en roulant les yeux et en soupirant). Bon, c'est pas que ça me fait du bien de me vider le coeur, mais c'est ça.

D'un autre côté plus heureux, c'est la fête de ma grand-mère aujourd'hui. Elle a eu 79 ans. Je l'aime. Elle est toute belle avec ses yeux bleus et ses cheveux poivre et sel qu'elle met beaucoup de temps à coiffer le matin. Pis en plus, elle sent bon. Elle sent le parfum de madame qui sent bon. Ça me fait penser à quand j'étais petite et que j'allais chez elle, je sentais ses bouteilles de parfum une par une, pour trouver l'odeur que j'aimais le mieux, pis quand j'avais fini, je recommençais, ça me faisait me sentir bien, c'était réconfortant. Son petit appartemment, je le connais pas coeur, sous toutes ses facettes, mais je l'aime tellement. Il est petit, mais confortable et on peut rentrer 15 dedans quand vient le temps de Pâques ou la fête des mères. Ah pis ma grand-mère, c'est la seule qui achète des genres de chips soufflées qui ressemble à un mélange de crotte de fromage pas orange pis de pop-corn, pis ché pas, j'aime ça. En fait, ça goûte pas grand chose, ça goûte plutôt le sel... mais c'est pas grave moi j'aime ça. Ah pis y'a son petit plat de bonbons aussi, les petits poissons à la canelle, ce sont les meilleurs, même s'ils te brûlent la bouche... Alors, bonne fête grand-mère! Je t'en acheterai plein des petits poissons rouges!

dimanche 23 novembre 2008

Nouveau passe temps.

BONJOUR!!

Aujourd'hui, chui de bonne humeur. Malgré ma fin de semaine mouvementée... bin en fait, compliquée. J'explique!

Ça faisait un petit bout de temps qu'on avait prévu aller voir un pestacle mes amis et moi : Coeur de pirate, Karkwa et Pierre Lapointe. Mais tout ce qui dit sortie, dit planification. Alors, sachant que le pestacle était un samedi soir, je m'étais tout arrengée pour ne pas travailler trop tard le samedi, et de me faire remplacer le dimanche, et tout ça, ça demande beaucoup de coup de téléphone. Sauf que c'était pour une bonne cause, alors je m'y suis mise à fond (la bonne cause étant mon plaisir personnel).

Donc, tout commence samedi, à 3 heures. J'arrive chez moi, gelée comme une marde de chien restée trop longtemps sur un trottoir (variante de gelée comme une crotte) et j'appelle ma belle Val. Elle m'explique qu'on ne prendra pas l'autobus puisque sa maman viendra nous mener vers 7hrs moins 15 puisque cette dernière voulait venir avec nous. Parfait! Ça me donne du temps de plus pour me préparer... PREMIÈRE SURPRISE! Alors que je me maquillais tranquillement, quelqu'un cogne à la porte. Mon intérieur se dit : Grrrr. Parce qu'il faut comprendre que j'étais en pyjama, et ça me tente pas de répondre à la porte quand je suis en pyjama. Et j'avais une espèce de grosse pince dans mes cheveux grichous sèchés au sechoir. Et j'avais un oeil à moitié maquillé... la grande classe quoi! Bon, je répond quand même, c'était Mic. Pas pire, sauf que je me suis quand même changée, par respect pour moi et pour lui. (C'était un pyjama avec des petits chats... c'est bin cute, mais ché pas, moi ça me troublerait!) Bon. Alors, on a passé le temps jusqu'à temps qu'on aille chez Val, qui est pas très loin de chez moi et toute la petite bande on est entrée dans sa grosse van toute chaude qui allait nous amener jusqu'au bout de notre quête...!

Après une bonne demi-heure de voiture, on s'est arrêté. Et je dois dire que franchement, je n'y comprenais rien. Ç'avait l'air grave, donc... je me la suis fermée. Bin j'ai essayé... en fait, j'ai mangé ma barre tendre aux amandes pour me remonter le moral. (c'est bon une barre tendre aux beurre d'amandes). Et finalement, on a su que la maman de Val allait pas bien, et qu'elle ne pouvait plus conduire... et honnêtement, j'aurais dû être déçue et tout, mais non. Parce que je ne pouvais pas être déçue, sa mère s'était portée volontaire pour venir nous reconduire et pauvre elle, elle était malade et se sentait mal en plus. Mais moi, je l'admirais... parce que c'est la maman cool que tout le monde veut avoir. Celle qui aime la même musique que nous et je suis sûre qu'au fond, c'était elle la plus déçue! Val, tu diras ça à ta maman : Merci, et on s'excuse de vous avoir rendu malade.

Ah et puis Rox, je suis vraiment triste de ne pas avoir pu te voir. Je pense que c'est la seule petite infime et mini partie qui m'a déçu, parce que je pense que j'y allais plus pour te voir que pour voir le show. Mais là, va falloir patienter une semaine avant de se revoir... une petite semaine de plus. Allez, on est capable!

Bon. Je m'étendrai pas plus longtemps, c'est déjà un roman de tout façon! Je vous aime...! (mais mon dieu que ça fini sec!

mercredi 19 novembre 2008

Crotte de caca!

Oui. C'est ça, crotte de caca.

Mouin. On est mercredi, belle journée en perspective étant donné qu'on est en congé (wiiipiii!)...
Sauf qu'à 8h17 le téléphone a sonné et j'ai entendu la voix de mon boss qui me demandait de rentrer travailler ce soir. BUUUUUUHHHHHHH!! Pourquoi ça m'arrive LA journée où ça me tente le moins du monde ? (Quoique tous les jours ça me tente le moins du monde...)

Du coup, j'ai pas pu dormir aussi longtemps que je le voulais, parce que j'étais un peu frustrée. Et voilà! Plouf! À l'eau la belle journée de repos. Bon okay, je dramatise...

Sinon, ça été une belle fin de semaine, une petite arrivée de Jonquière a mis du soleil dans nos vies! Juste un petit bémol... sortir dans les bars quand on a pas 18 ans, c'est... chiant. J'aime pas vraiment me faire revirer de bord. Okay, oui, je sais, j'ai pas d'affaire là... mais c'est pas grave, j'aurais mis de l'ambiance dans la place, mais là... ils ont dû se passer de moi!

Ah une autre chose. J'ai fini la pire journée de ma vie! Comment survivre à une dissertation ET une analyse dans les deux cours que je déteste le plus? Tu fermes les yeux, pis tu cours. C'est ça! T'écris longtemps, t'écris durement, t'écris en faisant semblant que tu t'es forcé, mais t'écris. N'importe quoi, en autant que ç'aille un peu de sens. (Donc... c'est pas totalement n'importe quoi).

Ah pis! J'ai encore le goût de chialer! J'VEUX PAS SORTIR DEHORS! Mais lah, il faut que je marche jusqu'au Cégep... BUHHH! Double buh en fait. Pour une rencontre pour notre projet de session. MAIS IL FAIT FROID! Et je sais que je vais me rendre là pour une petite heure de rencontre... et je vais être prise là. Parce que ça sert à rien que je revienne chez nous. Parce que le maudit Familiprix est à côté du foutu Cégep. Maudit et foutu dans une même phrase... oui BON! Beurk beurk beurk.

Qui a hâte que la session finisse ?? Moi!! Et au plus sacrant...

Désolée... pour tout ce charabia de chialage. Mais fallait que ça sorte. J'pouvais pu me retenir... :)

vendredi 14 novembre 2008

Bon. Non.

bon. Non je ne suis pas morte, mais presque... bah, pas loin.
Bon. non je ne suis pas disparue de la carte... bah, peut-être un peu.
bon. Non je ne vous ai pas oublié... bah, je me suis plutôt oublié moi même.
Bon. Non je n'ai plus de temps pour écrire sur mon blog... bah, je le prend pas en fait.

Voilà! Vous êtes contents là? De me voir écrire un petit brin de message, deux ou trois petites lignes de conversation? Vous êtes heureux de voir d'autre chose que mon petit message qui vous tirait la langue à tous? Vous êtes satisfaits? Ça vous semble bien? ... Honnêtement, à moi aussi. Juste quelques lignes pour se reconnecter avec soi-même. D'autres lignes que celles que j'ai tendance à tapper ces jours-ci, mes travaux de session. MES travaux de session.

Ça fait longtemps que j'ai pas donné de nouvelles, je le sais, alors, je commence! (attention, ça peut peut-être être long)

Premièrement, j'ai commencé le Cégep. Wow, maintenant, j'ai presque fini ma première session, et je dois être honnête avec vous, j'ai pas détesté. Mais j'ai pas trippé non plus. En fait oui, j'ai adoré MES cours. Les miens, ceux qui m'intéressent pour de vrai... et d'un autre côté, j'ai été déçue des autres. Comme littérature. Pourquoi? Ça devrait me passionner pourtant... bah... faut croire qu'analyser des textes, c'est pas mon fort. Bin, en fait, c'est pas dans ma personnalité : de l'art, ça reste de l'art, c'est abstrait, pis c'est bien comme ça.

Deuxièmement, sur une note un peu plus quétaine... j'ai fêté mes deux ans avec mon amoureux. (je vous avais avertie!). Wow... Deux ans. Quand on en a 17, c'est quelque chose. Pis c'est drôle, malgré tout, je me dis que c'est peu. Parce que je veux en vivre encore plus. Mon homme, il est mystérieux, il est intriguant... et pour moi, c'est le meilleur que je puisse avoir. Peut-être qu'on se ressemble pas, même qu'on a pas beaucoup de points communs, mais ensemble, ç'a pas d'importance : on s'écoeure, on s'aime, on s'envoit promener pis après on s'embrasse. On rit aussi. Beaucoup. L'un de l'autre, l'un avec l'autre... juste parce qu'on est comme ça, des gamins. Deux enfants qui ont pas vieillis et qui s'aiment depuis ce temps-là, en secret, comme au primaire. Mais là le secret, il est plus bin bin là... mais on s'aime jusqu'au bout du monde, c'est normal.

Troisièmement, j'ai envie de souligner qu'être loin de ses amies, c'est... dur. Oui, je l'ai sortie, je l'ai craché ma boule de poil qui m'empêche de respirer depuis presque 4 mois. On se sent seule même quand y'a plein de monde. On se sent drôle parce qu'on a jamais été loin les uns des autres comme ça... mais en même temps, on se dit que c'est la vie. Bin, on se fait dire que c'est la vie. Par les autres, ceux qui comprennent pas, ceux qui se disent que c'est pas si loin que ça Laval, Jonquière ou Montréal. Ceux qui pensent que se séparer c'est pas grave. J'les comprend pas. Y'a une chose que je comprend, c'est que je m'ennuie moi, dans mon trou de Valleyfield. Sans vous autres, Valleyfield, c'est pas Valleyfield. S'tun trou. Drette ça, un gros trou plate avec du monde. Mais quand vous êtes là, Valleyfield, c'est un trou à explorer, à découvrir. Un trou qui nous fait rire et pleurer. Pis c'est pour ça que je vous aime, parce que vous mettez du soleil pis des arcs-en-ciel dans un trou plate!

Bon. Je m'en laisse pour les autres jours! I love you. Beaucoup!